Auto-édition : les plateformes ne sont pas vos ennemies (mais elles peuvent vous épuiser)

Auto-édition : les plateformes ne sont pas vos ennemies (mais elles peuvent vous épuiser)

Par Marina B.

Tu l’as fait. T’as tapé “Fin”.
Ou pas exactement, parce que ça fait trois semaines que tu reviens relire ce fichu paragraphe de conclusion en te demandant s’il est brillant ou merdique. (Spoiler : il est bon. Ou il le sera une fois que t’auras dormi huit heures d’affilée.)

Alors tu te dis : “Bon. Prochaine étape : publier.”
Et là, sans prévenir, l’angoisse t’attrape par les ovaires.

Amazon KDP, Kobo, Apple Books… c’est pas l’Olympe, c’est un labyrinthe

On t’avait promis que l’auto-édition c’était la liberté.
Ce qu’on t’avait pas dit, c’est que cette liberté s’accompagne d’un manuel de 76 pages écrit en klingon, de bugs étranges à minuit et d’abréviations incompréhensibles : ISBN, ASIN, DRM, EPUB, MOBI, bleed area, margin, gutter…

Tu pensais publier ton livre. Tu te retrouves à apprendre un nouveau métier. Graphiste, maquettiste, marketeux, technicien.ne, dev web, et exorciste (si tu décides de t’attaquer au format EPUB seul.e, tu verras pourquoi).

Tu veux juste écrire. Pas devenir ingénieur Kindle

Et c’est là que beaucoup de gens craquent.
Ils uploadent leur manuscrit sur Amazon, et bam, la mise en page explose :
— titres décalés,
— sauts de page aléatoires,
— lettrine géante qui s’incruste au milieu d’un dialogue.

Le texte que t’as mis un an à écrire ? Massacré par une machine sans âme. Tu ressens une douleur physique. Tu as des pensées obscures. Tu envisages de faire exploser Jeff Bezos avec une claque mentale.

Je suis là pour ça.

Mon métier, c’est pas juste de “faire joli”.
C’est de transformer ton manuscrit en un vrai livre. Un objet vivant, lisible, désirable — que ce soit en numérique ou en papier.

Je : mets en page ton roman ou ta biographie avec amour (et rigueur),

  • crée une couverture qui claque et qui colle à ton univers (pas une horreur générée par Canva à 2h du mat’),

  • gère toutes les étapes de publication sur Amazon, Kobo, et autres plateformes à ta place.

Tu n’as pas à comprendre les marges perdues ou les dimensions de couverture exactes en 5,5 x 8,5 pouces. Tu veux juste que ton livre existe. Et qu’il ait de la gueule.

Et surtout : je suis une autrice aussi.

Je sais ce que c’est que d’avoir peur de publier. D’avoir envie de brûler son manuscrit la veille du lancement. De relire la quatrième de couverture 200 fois en pensant “c’est nul”.
Je suis passée par là. Je ne te jugerai pas. Je suis ton joker. Ton plan B. Ta valkyrie.

Tu as écrit ton livre. Laisse-moi l’accoucher.

Ce n’est pas tricher que de déléguer. C’est te donner une chance de respirer, de t’occuper de ton prochain projet, de revenir à ce que tu fais de mieux : raconter des histoires.

Si tu veux discuter, je suis là.
Si tu veux souffler un bon coup pendant que je fais le sale boulot, je suis là aussi.

Parce que les plateformes ne sont pas tes ennemies.
Mais crois-moi, elles ne sont pas ton amie non plus.

Tu veux que je t’aide ? Envoie-moi un message.
Pas besoin d’argumentaire. Je sais déjà pourquoi tu galères.

Marina

Je m’appelle Marina Bergamelli. J’ai toujours écrit. Par besoin, par survie, par lucidité. J’ai aimé trop fort, douté trop longtemps, compris un peu tard — mais écrit, toujours. Après des années à me débattre entre les mots et la vie, j’ai décidé d’en faire un métier. Aujourd’hui, j’accompagne celles et ceux qui veulent écrire la leur — histoire, roman, biographie. Parce qu’écrire, c’est reprendre la main. Parce que chaque récit mérite d’exister. Et parce que je sais ce que c’est que de chercher ses mots dans le noir.

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